En 2007, Natacha Polony, journaliste qui veut renvoyer la pratique des musulmans à la seule sphère privée, prônait le respect des interdits alimentaires dans les cantines scolaires.
Bondy. Après avoir menacé des parents d'élèves si leurs enfants ne mangeaient pas de viande à l'école, une directrice, désavouée par la maire, a présenté ses excuses.
Après Grenoble et Lyon, qui ont choisi depuis quelques années de n'offrir que des menus "œcuméniques", entendre ni halal ni casher, c'est au tour de la ville d'Aulnay-sous-Bois de passer au menu sans viande.
La ville de Strasbourg offre la possibilité aux enfants musulmans de manger halal à la cantine, et fait par là-même la démonstration qu'introduire le halal à l'école peut se faire avec sérénité.
Chacun connaît la fameuse formule : « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es. » Notre assiette dit, à certains égards, ce que nous sommes. Les cantines aussi.
Alors qu'en octobre 2007 les cantines lyonnaises se mirent aux menus "laïcs" et "oecuméniques", c'est-à-dire ni halal, ni casher, c'est au tour des cantines...